Le ministre des Transports a effectué une descente inopinée le 12 mars dernier dans les rues de la capitale politique à l’effet d'évaluer le niveau de mise en œuvre des mesures qu’il a prescrites en vue de stopper la propagation de la COVID-19 dans le secteur des transports.
Cette mission de contrôle surprise a conduit le ministre Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe aux points de chargement des véhicules en partance pour Soa, et dans les agences des compagnies de transport interurbain à Elig Essono et à Mvan. Si le ministre Ngalle Bibehe a pu se satisfaire du respect de la distanciation entre les voyageurs dans les guichets et dans les salles d'attente ou de la présence effective des points de désinfection voire du port du masque dans les terminaux d'embarquement et de débarquement des compagnies de transports, il a fait cependant un constant effarant de l’insouciance et de l’incivisme des camerounais malgré appels à responsabilité individuelle des uns et des autre face à la résurgence de la Covid-19 au Cameroun. Appliquant à la lettre, la menace qu’il avait brandit dans l’un de ses communiqués signés le 10 mars dernier, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe a saisi le permis de conduire d'un taximan pour non port du masque et fait débarquer des passagers des taxis pour le même motif. Ces personnes ont servi d'exemple à ceux qui, jusqu’à lors, doutaient encore de la fermeté de ces mesures.
Chauffeurs et passagers pris la main dans le sac
A titre de rappel, le ministre des Transports n’est pas allé du dos de la cuillère dans son second communiqué du 10 mars pour brandir les foudres qui s’abattraient sur les chauffeurs et passagers pris en flagrance du non-respect les mesures gouvernementales prescrites : suspension voire retrait de permis de conduire et débarquement des passagers pour ne citer que celles-là
Joseph Kizerbo/UP AFRICA - Douala