Genèse des extensions
Dès l’Égypte Antique, le tressage et le rajout d’objets dans les cheveux est omniprésent et marqueur social de nombreuses tribus. L’extension de cheveux, appelé aussi Art capillaire vient d’Afrique.
Les extensions ou faux cheveux jusqu’en 1990 étaient réservés aux stars du show business. En 1991, David Gold fonda Great Length et fut le premier à proposer les extensions de cheveux à la kératine. D’hier à aujourd’hui, le phénomène s’est très rapidement répandu allant des extensions ‘’braids‘’, ‘’locks’’ à des extensions de mèches de cheveux naturels venues d’ailleurs avec tout type de marque et de pose avec des prix très compétitifs via Internet.[spacer height=”10px”]
[spacer height=”10px”]
Evolution de nos jours[spacer height=”10px”]
Avec l’évolution des coiffures en terme de style et couleurs, le rajout est également devenu incontournable.
A la demande du marché, on voit aussi des cheveux malaisiens ou vietnamiens appelés « cheveux chinois », ou encore des « mèches indiennes », aussi connues sous d’autres appellations comme les brésiliennes ou péruviennes qui ne sont en réalité, et pour la plupart du temps, que des expressions ou termes commerciaux. Celles-ci ont une caractéristique très importante, celle de s’intégrer parfaitement aux chevelures européennes et africaines et sont par conséquent adulées t par les femmes africaines.[spacer height=”10px”]
[spacer height=”10px”]
D’où viennent ces ‘’brésiliennes’’ ?[spacer height=”10px”]
Majoritairement de l’Inde, le processus est tel que, les Indiens, d’après une tradition hindoue, le fidèle se rase le crane au minimum une fois dans sa vie pour offrir sa chevelure aux Dieux, Shiva ou Vishnou, et le temple le plus connu pour cette pratique est Tirupati (à Andhra Pradesh dans le sud de l’Inde). En effet, c’est une façon pour ces fidèles de remercier leurs dieux lors d’un heureux événement, une naissance, un mariage, une réussite à un examen, etc… et ne reçoivent rien en contrepartie sinon nourrissent l’espoir d’une vie meilleure suite à cette offrande.
Ainsi environ 1400 kilos des cheveux sont récoltés chaque jour en Inde (soit 500 tonnes par an) puis exportés à travers le monde afin d’en faire des extensions, des perruques ou des postiches. Ces cheveux seront par la suite soumis à un traitement assez impressionnant, ils vont passer par de nombreux bacs de produits chimiques différents puis brossés à maintes reprises et ensuite teints et minutieusement tissés pour recréer des mèches naturelles sous forme de bandes de longueurs variables (8 à 30 pouces) mais pesant généralement 100 g qui seront enfin mises à disposition sur le marché. [spacer height=”10px”]

[spacer height=”10px”]
Ces mèches sont aussi vendues en ‘’Bulk/single or double drawn hair’’ ou sous forme de bottes de cheveux c’est-à-dire qu’ils sont non cousus et permettent de réaliser ensuite des perruques ou ou closures ou extensions avec agrafe.
Toutefois, les cheveux naturels étant humains, leur qualité est de niveau très variable car dépendante de l’origine des cheveux (Inde, Brésil, Malaisie, Birmanie), de la manière dont ils sont tissés (tous dans le même sens ou non) et des traitements qu’ils ont pu subir (siliconés, bains d’acide ou non).[spacer height=”10px”]
[spacer height=”10px”]
Il convient donc de distinguer pour les clientes :[spacer height=”5px”]
Glady’s Armelle P/UP AFRICA TV/DOUALA














- Les cheveux Remy[spacer height=”5px”]
- Les ‘’non Remy hair’’ sont également composés à 100% de cheveux humains, mais ils sont collectés ou triés aléatoirement à partir de différentes sources telles que plusieurs fournisseurs de cheveux, brosses à cheveux et même les sols de salons de coiffure et la direction des cuticules est mélangée, et sont par conséquent d’une moins meilleure qualité.
- Les cheveux vierges
